Tutoriel

Conversion des films 8mm ou Super 8

La première façon, la plus simple, est de confier ses films sous forme de bobine à un laboratoire qui se chargera de faire la conversion. Regarder sur Internet pour trouver des laboratoires. En Suisse, ScanFilm à Genève par exemple,  Onex TV ou encore Cinetis à Martigny. En général, on peut faire un devis en ligne. Les films seront convertis et livrés sous forme de DVD ou bien de fichier informatique.

La deuxième façon, si l’on a beaucoup de films à faire numériser, est d’acheter un projecteur permettant de numériser. Je connais deux modèles, que je n’ai pas testé. Attention cependant au format qu’ils acceptent et à la taille maximum des bobines.

Conversion à la maison

Le premier appareil de la société Wolverine Data permet de numériser les films 8mm et Super8, pour des bobines d’un diamètre maximum de 12.7 centimètres. Il est en vente sur le site américain de B&H le plus grand magasin de photos du monde… que j’ai essayé et recommande. Ce même appareil est également en vente sur le site français de Pearl, qui livre en Suisse, sous la marque Sumikon scanner de pellicule. Tous les deux l’affichent à un prix de EUR/USD 399.- Attention, cet appareil n’enregistre pas le son. On le trouve également sur Amazon sur plusieurs marques en faisant une recherche avec le texte « Film Scanner ».

Il existe un deuxième appareil de la marque Reflecta qui ne scanne que le format Super8 mais qui scanne les bobines plus grandes (https://reflecta.de/en/products/detail/~id.853/reflecta-Super-8-and-Scanner.html) vendu EUR 950.- sur le site du fabricant et que l’on trouve pour environ EUR 750.- sur Amazon. À noter que ce scanner met 2 heures et demi pour scanner un film Super-8 de 15 mètres (soit 3 minutes 20) et donc 10 heures pour un film de 60 mètres. 

À noter toutefois que ce matériel reste « amateur » et qui, si vous obtiendrez des images de qualité, celles-ci devraient rester inférieures à un transfert par un professionnel. Cependant à raison de 15 francs les 3 minutes de film, l’utilisation d’un tel appareil peut devenir rentable à partir de 1 ou 2 de film. Tout dépend l’usage que vous avez prévu de faire du transfert.

Ne pas filmer son écran

Une des techniques de transfert que vous trouverez sur Internet consiste à filmer à l’aide d’un camescope directement l’écran sur lequel le film est projeté. Je déconseille vivement cette technique qui donnera de mauvais résultats.

En particulier, un « flickering » difficile à atténuer du fait de la désynchronisation de vitesse entre le nombre d’images de la caméra (25 ou 30 par secondes) et le projecteur (environ 18 ou 24 par seconde). Autre problème: la parallaxe entre l’écran et la caméra vous obligeant à corriger le trapèze ainsi généré. Dernier point: le vignettage qui va vous donner des bords plus sombres que le centre de l’image qui risque, quant à lui, d’être surexposé.

Oubliez donc cette méthode qui avait cours dans les années 1990 et début des années 2000.

Pour aller plus loin…

Si vous avez numérisé (ou fait numérisé) vos films, il est maintenant intéressant de les mettre en ligne et d’ajouter quelques titres, si possible l’année de prise de vues et quelques détail. Pour cela, je vous renvoie à notre tutoriel sur le sujet.

De même, si vos films sont en noir & blanc, sachez qu’il existe une technique de colorisation automatique que nous avons également testé et qui fonctionne plutôt bien.

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